Le texte de Damarice Arnao, commissaire de l’exposition
« Marine Lanier développe depuis plusieurs années une œuvre photographique au seuil du réel où la fiction, le mythe et une certaine forme de symbolisme nourrissent un imaginaire visuel à la troublante puissance d’évocation.
Nos Feux nous appartiennent (2007-
Elle puise ainsi dans son histoire familiale – une arrière-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
.
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Archives expositions personnelles (L)
L’art qui dialogue avec l’environnement
Exposition du 28 octobre 2023 au 28 janvier 2024. Centre d’art et de photographie, Maison de Saint-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Détachée de tout idéal de réalisme documentaire, Marine Lanier élabore une iconographie personnelle à l’esthétique radicale. Les jeux de décadrages, les gros plans, les portraits sous filtres monochromes, les lumières irradiantes et les clairs obscurs mystérieux composent d’authentiques visions oniriques au potentiel narratif. Ces images sont aujourd’hui inséparables du travail d’écriture que l’artiste réalise en parallèle ou au départ de ses «photo-
Pour L’Habit de naufrage, Marine Lanier aborde à travers un personnage fictif de capitaine et son journal de bord, la part de mystère et de danger inhérents à l’imaginaire du monde de la mer – profondeur des abysses, violence des éléments, destinées humaines tragiques – qu’elle immortalise dans des photographies surnaturelles prises au cours de divers arpentages des côtes bretonnes, lors d’une résidence avec L’Imagerie à Lannion.
Réalisé dans le cadre d’une commande publique nationale menée par la Bibliothèque nationale de France, Le Jardin d’Hannibal prend pour décor le jardin-
Damarice Amao, commissaire de l’exposition
Marine Lanier est une photographe née en 1981 qui vit et travaille dans la Drôme à Crest. Après des études de géographie, lettres et cinéma, elle obtient un diplôme de l’Ecole nationale supérieure de la photographie à Arles en 2007.
L’univers photographique de Marine Lanier se situe à la lisière du familier et de l’exotisme, du prosaïque et de l’étrange, du clan et de l’aventure. Des lieux intimes sont le support de fantasmes fictionnels où se rencontrent pays imaginaires, cartes et régions inconnues, climats perdus, civilisations disparues.
Sa pratique photographique questionne les notions de limite, de transgression et de métamorphose. Elle devient aussi un véhicule, un moyen d’accès à un passé lointain et souterrain, une sorte d’ouverture sur l’ancestral. Comme deux fils qui se croisent, Marine Lanier ranime des souvenirs familiaux sur le monde sensoriel à travers l’image et l’écriture. Ses recherches se situent dans cet interstice, ce pli à la frontière du passé, du présent et de l’anticipation -
Elle affleure par ses éléments irréductibles tels l’eau, le feu, la terre, la glace, la végétation, le vent, la peau, le sang, la poussière. Le tout entre en collision avec l’autobiographie — elle fait écho alors à quelque chose de plus large, de plus grand, qui dépasse le particulier pour se tourner vers la mémoire collective, transgénérationnelle, vers nos mythologies, nos peurs primaires, les éléments d’une certaine cosmogonie cachée.
© Marine Lanier, Le Jardin d’Hannibal -