Cécile Hartmann, Le Serpent Noir #1 (Blackfeet Indian Reservation, Montana), image extraite du film Le Serpent Noir, 2020 42', couleur, sonore sans dialogue, musique originale composée par Térence Meunier. Production Fondation des Artistes / Cécile Hartmann Studio. Courtesy de l’artiste
Accompagné de photographies, de wall-
Cécile Hartmann, Le Serpent Noir #3 (Sacred Stones, South Dakota), image extraite du film Le Serpent Noir, 2020 42', couleur, sonore sans dialogue, musique originale composée par Térence Meunier. Production Fondation des Artistes / Cécile Hartmann Studio. Courtesy de l’artiste
Communiqué de presse
La MABA présente à Nogent-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Extrait du texte de Cécile Hartmann, janvier 2019
« Objet démesuré inventé par les hommes pour utiliser la mémoire fossile de la terre, le pipeline relie le monde de la surface à celui des profondeurs. Son flux traverse l’espace et le temps en transportant les résidus préhistoriques expulsés du sol pour être transformés. Il est l’instrument du prolongement de la violence exercée sur les communautés Amérindiennes et les souillures des fuites récentes ne peuvent que rappeler de manière douloureuse la tache indélébile du génocide. Sa forme longue, comme infinie dans le paysage, son flux continu, dégagent une force mystérieuse et répulsive. Visible et invisible, selon qu’il soit en surface ou enterré, son « être » obscur rampant dans les entrailles de la terre contient en germe la peur d’un futur empli de laideur, de saleté et de mort.
Les effets de la contamination en cours touchent la nature du sol autant que celle des corps et des esprits. L’eau potable sera salie comme l’est encore la mémoire. Dans le passé, les terres fertiles avaient été volées, les terres qui restent seront polluées et contaminées. Le pipeline est connecté aux couches géologiques, aux eaux souterraines filtrées par les roches, à la mémoire des morts enterrés. Il ouvre le réel à l’invisible, à ce qui est caché, irrévélé, inexpugnable et secret.
C’est sur ce point de tension entre le visible et l’invisible que s’amorce ma recherche. La preuve de la contamination peut être portée par une investigation documentaire rigoureuse des traces dans les territoires occupés par Keystone XL et simultanément cette quête peut s’ouvrir à ce qui est enseveli, caché et encore potentiellement en devenir.
Je désire écrire un récit hanté par la mue du territoire et par les résistances du vivant fondé sur une synchronicité entre approche documentaire et approche fictionnelle. Produire l’archive d’un moment particulier de l’histoire en entremêlant dans l’immensité du paysage américain, le temps accéléré de l’économie aux temporalités spécifiques des écosystèmes. »
Comme le souligne Caroline Cournède, commissaire de l'exposition, « abaissant sans cesse son regard pour l'amener au plus près du sol, de l'argile « primitive », l'artiste s'intéresse à ces différentes strates, couches de temps et de mémoires accumulées. Sa vision passe ainsi constamment de l'échelle du global à l'échelle du fragment, d'une vision panoramique du paysage à une vision en plongée au cœur de la terre, dans un mouvement introspectif de l'ordre du psychanalytique. »
Archives expositions personnelles France
Archives expositions personnelles (H-
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